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    Une petite fille assise sur une chaise

    La vision embué, les larmes qui restent dans se yeux

    Les joues rouges, la drôle de moue

    Des questions plein la tête

    Un moment de 10 secondes, et déjà son corps change

    Dans 10 ans, son corps le saura toujours

    Et dans 30 ans, une odeur, une image lui rappelera

    Mais le temps aura fait son travail, et déjà la honte sera moins grande

    Aujourd'hui, elle a sentie cette main si familière

    Devenir étrangère

    Ce visage amicale se transformer en ennemi

    Mais ces mains, plus jamais elle ne pourra les voir autrement

    Les moments, elle les évitera

    Mais à 10 ans, on fait tout ce qu'on veut

    Et ces moments là, elle les revivra malgrè tout

    Elle est lucide, elle le sait

    Qui pourrai deviner, qui pourrai comprendre

    C'est pas si normal que ça, si son corps lui dit non

    Elle divague et s'enfuie

    Elle a du faire quelque chose de mal

    Dans son monde de petite fille, elle ne comprend pas quoi

    Mais dans le sien forcément.


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  • Jeune vendeuse derrière sa vitrine, l'esprit embrumé, musique populaire et ignoble en arrière fond, on se prend vite au jeu, tout d'abord on range on organise ces putain de boite à chaussure qu'il faudra vendre à de vieille bonne femme aigries et déplaisante, ensuite on sourit en se répétant "garde ton calme, fais leur ton numéro de gentille fille aimable et serviable... bande de grosse conne", enfin on se résigne et on leur fais le plus beaux sourire de la terre en se fesant traité comme de la crotte sans un "merci d'avoir lassé mes chaussures vous comprenait ça fait mieux de le faire faire pas une sous merde comme toi", ponctué d'un "..." en guise de bonjour et d'un "..." en guise d'aurevoir merci. Les gens sont inioble d'une manière général, et je suis la première des connes à croire qu'il puisse y avoir de l'espoir pour l'hummanité quand le simple fait de dire "bonjour" coûte autant qu'un sourire sous torture. Je me suis toujours demandé pourquoi lorsque j'étais enfant les adultes étaient aussi pessimistes et triste, maintenant que je me retrouve à leur place je sais. Je regarde souvent ma montre en me disant mais quand est ce que je me barre de ce purgatoire, ça y est merci c'est bon j'en assez pris dans la tronche pour aujourd'hui, gardez en pour demain, là je satture un peu merci. Mais la journée ne se termine jamais à ce moment là, le temps est vicieux et s'écoule encore deux, trois heures comme cela, jusqu'au moment de la résignation, il ne se contente plus de la colère, il lui faut plus bien plus il lui faut l'abandon le découragement, certainement beaucoup plus savoureux("le temps se fais des manteau de nos tristesse"-carla bruni-). A un moment, une personne rentre et fait un magnifique bras d'honneur à cet enfoiré de destin et cette personne entre dans ma boutique pour me dire bonjour, plaisanter et même évoquer un souvenir qui me redonne un peu d'énergie, une autre aura simplement la courtoisie de me voir et de remarquer ma présence, alors cadeaux de moi à elle un sourire honnête, une sorte de "merci" atmosphérique . Alors je me prends à regarder au travers de cette vitrine et voir des gens qui marchent avec un sourire aux lèvres, des amoureux de 70ans, des gamins turbulents pas seulement des femmes aux visages ravagées par le tirage de gueule permanant, de vieux cons dans leurs costumes trois pièces retournant dans leurs boite de jeunes cadres dynamiques, de jeunes abrutis qui on la prétentions de croire que porter un jogging Lacoste fera d'eux un mec avec de la personnalité.Je me dis que CA peut être autre chose et que CA peut être mieux, mille fois mieux. Instant éphémère. Prouvez moi qu'on n'est pas tout seule sur cette putain de planète!

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  • Encore une nuit sans rêve, comme si mon inconscient se refuser à moi, humeur de la nuit. Et cette chaleur épuisante et pesante comme pour interdire le sommeil de s'attarder dans cette chambre. Le jour déjà là, et les anneaux bleutés sous mes yeux qui s'accroissent. Des portes se ferment avec fracas, la petite mamy d'en face doit avoir fait ses petites courses du matin si importante, elle pourra par la suite commencer la préparation du déjeunée, qu'elle ponctura d'appel téléphonique passés à ses amies mamy elles aussi déjà suis le pied de guerre; petites histoire du moment "tiens il va faire beau aujourd'hui! - la pluie a quand même bien raffraichie l'atmosphère, mes courbatures m'ont fait souffrir cette nuit......" . La vie d'immeuble mélange interminable de moment et de parenthèses de vie, répétition.

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  • On a souvent tendance a raler, se plaindre de tout, avoir la sensation de perdre son temps mais losqu'il nous est donner de faire quelque chose, on saisit rarement l'occasion comme si le courage ou bien l'énergie nous manqués. Je ne m'adresse qu'à moi dans ces mots, je crois que les gens intelligents ne me lirons pas, ma petite vie n'est pas intéressante, lecteurs passez vôtre chemin.

    Je vie au même endroit depuis des décennies, mais il est assez amusant de constater comme le monde se résume à peu de chose, un moment on s'assoie au milieu d'une ville et l'on voit devant ses yeux s'écouler des existences, le lendemain on croisera les même visages et les même conversations. On s'étonnera parfois de réagir intérieurement à certaines attitudes ou gestes fait, et puis on rentre chez soit et on oublis, les visages deviennent brûmes, et les corps silhouettes. La seule chose qui reste c'est cet incommensurable vide rensit au milieu de ces gens et cette sensation indescriptible de réconfort lorsqu'on a passé le seuil de son appart, l'antre. Et mon chat qui viens me ronronner dans les jambes pour que je lui donne sa gamelle, gamelle que je vais probablement mettre une heure à lui donner tant il est agréable de se sentir attendu. Les dimanche sont d'un ennuie, on s'acharne à faire ces tâches que le reste de la semaine, on a pas le temps de faire, quand on s'est bien activé on attend, on est satisfait de soit, mais on est toujours dans cette attente de je ne sais quoi qui vous bouf, alors on se trouve de fausses occupations qui ne font que remplir des heures qui ne servent à rien . Ennuie.


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